Les trompettes de Jéricho
#56. (25 po / 63 cm)
Tout en faisant la ronde, trois personnages féminins soufflent dans des trompettes.
Bien sûr, il y a la référence à l’épisode biblique de la prise de Jéricho (les murs de la ville s’écroulent au son des trompettes du peuple Hébreu). Mais c’est surtout un hommage à la musique, à sa puissance; peu importent les langues, les peuples et les lieux, elle est universelle.
Le premier personnage de l’oeuvre représente l’essence de la musique, lorsque celle-ci nous prend doucement et monte en nous en y révélant le meilleur : c’est lorsque la musique touche à notre essence divine et nous fait présumer de l’extase.
Le second exprime le rythme. Et comment mieux personnifier le tempo qu’un corps africain, où le pied, la cheville, la cuisse, le fessier et les bras possèdent chacun leur temps propre et différent.
Le troisième individu représente la direction de la musique. Peu importe le style, la musique a un début et une fin; elle conduit et chemine en nous. Cet aspect est personnifié par un tambour-major, celui-là même qui dirige la fanfare.
Ensemble, ces trois personnages donnent l’impression d’un tourbillon, où force et puissance s’accumulent et se condensent.
Anecdote
À l’époque de la création de cette sculpture, je fréquentais un compositeur de musique et un parolier connus qui travaillaient à un opéra.